Re·sentir

Je lisais hier

Sur le facsimilé de mes sens

Comme quoi un parfum m’aurait effleuré.e

Un sentiment, épris.e

Une lèvre, touché.e

 

Heureusement je n’ai de mon corps

Qu’une relation distante et protocolaire

Ne reçois de lui guère encore

Qu’un ou deux signaux coronaires

Que serais-je aujourd’hui

Si ses caresses savaient écrire ?

Publié par Jean FAVRE

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