Quand l’imagination devient un réflexe de survie Quand on est obligé de mettre un écran entre soi et son cœur Un buvard pour éponger les taches que la réalité fait couler sur la vie Qu’on doit laisser ses émotions aller le soir dans leur jardin de fleurs Les reposer d’avoir trop pleuré d’avoir trop aimé, d’avoir trop senti
Pendant qu’on me parle de toi, de guerre ou de survie Je digérerai tout ça plus tard plus tard, s’il vous plaît Pour le moment je préfère encore survoler un peu de poésie Pour ne pas me faire emporter par un sentiment trop concret On ne sait jamais comment aiment les autres On ne peut plus entendre leur playlist Depuis que dans ton silence d’apôtre Toujours le doute subsiste