Au fer rouge, je préfère la craie

Quand l’imagination devient
un réflexe de survie
Quand on est obligé de mettre un écran
entre soi et son cœur
Un buvard pour éponger les taches
que la réalité fait couler sur la vie
Qu’on doit laisser ses émotions aller le soir
dans leur jardin de fleurs
Les reposer d’avoir trop pleuré
d’avoir trop aimé, d’avoir trop senti

 
Pendant qu’on me parle de toi,
de guerre ou de survie
Je digérerai tout ça plus tard
plus tard, s’il vous plaît
Pour le moment je préfère encore
survoler un peu de poésie
Pour ne pas me faire emporter
par un sentiment trop concret
On ne sait jamais comment aiment les autres
On ne peut plus entendre leur playlist
Depuis que dans ton silence d’apôtre
Toujours le doute subsiste

Publié par Jean FAVRE

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