J’ai les yeux sans paupière
A force d’avoir escaladé tes cils
Ils ont de la lumière
Attrapé le haut des cîmes
Au sommet de tes prunelles
Je vois ce qui fait
ce que tu es
tout ce qui me rappelle
l’été Il y a ces nuées
ces collines, et de mes hivers
la chaleur de ton sourire a retiré la neige
de mes glaciers en pleur il ne reste
que de longues ravines
qui partiront en fumées
une fois arrivées dans la vallée