Une théorie raconte en Aquitaine
Que les pensées poussent comme elles viennent
Qu’elles sont libres d’errer, de voler
Même sans lumière
Qu’elles ne souffrent pas la gravité
De la terre
Je ne sais vraiment pas pourquoi les miennes
Après avoir été pollen
Tout le temps poussent en ta direction
Et quand tu refermes tes yeux sur leurs fleurs
Je les retrouve le soir penchées sur ton cœur
Y cherchant un sillon
C’est sûrement un phénomène de gravitation
Le jour leur chlorophylle appelle son tison
La nuit elles cèdent sous le poids de l’attraction