Cimetières

Les moineaux, dont on entendait le cri d’espoir
Ce matin, ne rentreront pas au nid ce soir

Sur le pied de la minuscule enseigne
De mon nichoir, je me suis cogné l’orteil

Les chants du cygne sont au réverbère toujours pareils
Ils s’allument puis s’éteignent

Au cimetière où dorment essoufflées les hirondelles,
Cette paix que nous sommes allées chercher, où est-elle ?

Publié par Jean FAVRE

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